dimanche 13 février 2011

Plan des cours du jeudi 27 janvier et du jeudi 3 février 2011.

Chapitre 1 : Réflexe myotatique et circuit neuronique


[Intro] - Le corps est sans cesse soumis à la gravité. Il met en jeu le réflexe myotatique pour répondre à la réaction de cette force : c'est pour cette raison que l'on s'écroule lorsque le système nerveux est inactif.


Problématique : Comment le système nerveux permet-il de maintenir la posture ? Quelles sont les structures anatomiques mises en jeu ?


I- Tonus musculaire et réflexe myotatique

La gravité provoque en permanence un étirement des muscles extenseurs des membres inférieurs. Ces derniers réagissent en se contractant (tonus musculaire). L'hémiplégie (Définition ici pour les curieux) et la perte de connaissance prouvent l'intervention du système nerveux dans ce mécanisme. Cette réaction est automatique, stéréotypée et inconsciente : c'est donc un RÉFLEXE.
Les réflexes myotatiques sont les réflexes qui conduisent à la contraction d'un muscle suite à son étirement.
Par exemple, les réflexes achilléens et rotuléens sont des réflexes myotatiques.





II- Support anatomique du réflexe myotatique

Un réflexe myotatique, comme tout réflexe, met en jeu les structures suivantes :

A/ Les capteurs ou récepteurs sensoriels

Dans le cas d'un réflexe myotatique, l'étirement est perçu par des fuseaux neuromusculaires. Il s'agit d'un ensemble de quelques fibres musculaires modifiées (elles ne se contractent pas), et de fibres nerveuses qui entourent ces fibres.


B/ Des effecteurs


Les effecteurs sont des fibres musculaires contractiles. Elles constituent l'essentiel de la masse musculaire. Ce sont des cellules allongées, striées et donc capables de se contracter/raccourcir. Elles sont regroupées en petits groupes appelés "unités motrices".

C/ Des liaisons entre capteurs et effecteurs

Ces liaisons sont assurées par les nerfs rachidiens reliés à la moelle épinière (= rachis). Les nerfs sont constitués par des fibres nerveuses.
Les fibres qui relient les fuseaux neuromusculaires à la moelle épinière sont des fibres afférentes. Celles-ci empruntent la racine dorsale du nerf rachidien et transmettent des messages nerveux sensoriels (ou afférents).
Les fibres qui relient la moelle épinière aux fibres musculaires contractiles sont les fibres efférentes. Elles empruntent la racine ventrale des nerfs rachidiens et transmettent un message nerveux moteur ou un message nerveux efférent.
Les nerfs rachidiens contiennent des fibres neuromusculaires motrices et sensorielles.
La moelle épinière, centre nerveux, est le lieu où se fait la liaison entre les messages nerveux sensoriels et moteurs. Elle est constituée de deux parties :



Les corps cellulaires des neurones sensoriels sont rassemblés dans les ganglions rachidiens (et para-vertébraux).
La substance grise est constituée des corps cellulaires des neurones moteurs.
La substance blanche est constituée par les fibres nerveuses des neurones moteurs et sensoriels.

III- Modulation du réflexe myotatique


A/ Réflexe myotatique et muscles antagonistes

Des muscles antagonistes désignent des muscles qui fonctionnent de manière opposée. Lorsque l'un se contracte, l'autre se relâche.
Lors du réflexe achilléen, l'étirement des muscles extenseurs du pied provoque sa propre contraction mais aussi le relâchement de son antagoniste, le muscle fléchisseur du pied.
Il existe donc un message nerveux efférent qui inhibe la contraction du fléchisseur en plus du message nerveux efférent qui provoque la contraction de l'extenseur.

B/ Intervention du cerveau

Il est possible de bloquer le réflexe myotatique de manière volontaire. Ceci indique donc deux choses :
-Le cerveau envoie un message nerveux inhibiteur aux neurones moteurs.
-Il y a donc des fibres nerveuses reliant le cerveau aux neurones de la moelle épinière.




Chapitre 2 : Les messages nerveux


Problématique : Qu'est-ce que le message nerveux ? Comment circule-t-il sur les neurones ?


I- Le message nerveux est une modification de l'état électrique d'une cellule

A/ Le potentiel de repos, une caractéristique commune à toutes les cellules



B/ Le potentiel d'action : une caractéristique des cellules excitables

1) Les phases du potentiel d'action (voir T.P.)







/!\ Article réalisé avec l'aide de Kévin Martin. /!\

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